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Problématique

Ce colloque, suivi d’un ouvrage collectif, voulait combler une lacune et donner plus de lisibilité à cette communauté historique d’intérêts culturels et artistiques, à des modes de pensée partagés, sans doute plus créateurs de paix que bien des mesures technocratiques.

I. LA BELLE ÉPOQUE : L’ENTRE-DEUX-GUERRES. VISIONS CROISÉES Dans cette partie introductive du colloque, il s’agissait avant tout de comprendre les liens qui unissaient la France à l’Autre Europe, dont Paris était la capitale culturelle. Cette grande période de la francophonie est et centre européenne reste la référence pour de nombreux intellectuels de l’Autre Europe même de nos jours.

II. LES ÉCHANGES INTELLECTUELS DANS L’APRÈS-GUERRE Cette partie souhaitait couvrir quatre domaines : la littérature, les représentations européennes, la philosophie et la comparaison entre francophones occidentaux et francophones du centre et de l’Est de l’Europe.

1. LA FRANCOPHONIE LITTÉRAIRE : LES ÉCRIVAINS Les interventions de cette partie du colloque ont abordé la particularité de la démarche intellectuelle des écrivains de l’Autre Europe qui choisissent d’écrire en français.

2. ÉCHANGES CULTURELS ET INTELLECTUELS La traduction ou l’interprétation des auteurs français dans les langues de l’Europe centrale et orientale font partie de stratégies éditoriales et littéraires explorées dans cette partie du colloque.

3. VISIONS D’EUROPE : LES GRANDS EUROPÉANISTES DE L’AUTRE EUROPE Institutions – comme l’Institut Littéraire « Kultura » de Maisons Laffitte ou individus – comme son fondateur Jerzy Giedroyc, Bronislaw Geremek ou encore dans le domaine yougoslave l’écrivain Predrag Matvejevitch – contribuent depuis la fin de la guerre à formuler des visions d’Europe originales, qui rappellent sans cesse à la vieille Europe ses fondements culturels et son importance intellectuelle.

4. LES PHILOSOPHES La place des grands courants philosophiques français en Europe centrale et orientale et l’influence des certains penseurs de l’Autre Europe en France ont été ici mises face à face.

III. QU’AVONS-NOUS EN COMMUN ENTRE FRANCAIS ET REPRÉSENTANTS DE L’AUTRE FRANCOPHONIE ? La séance finale du colloque a proposé deux visions de la Francophonie : l’une philosophique et l’autre institutionnelle. Elles ont tenté de répondre aux questions sensibles autour du sujet : Pourquoi cette Autre Francophonie fait sens aujourd’hui pour l’Europe ? Pourquoi est-il important de la défendre comme une certaine philosophie de l’existence ? En quelle mesure la Francophonie est également un concept, tout en étant institution ? Il s’agissait donc de rendre compte de la Francophonie comme vision de la culture, concept universalisable, que beaucoup d’esprits dans le monde partagent et apprécient.


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